S’il est une matière pour laquelle je n’insiste pas depuis 2 ans, c’est l’anglais.
Comment un élève qui peine avec le français peut-il apprendre une langue étrangère ? Son orthographe reste phonétique, la grammaire approximative.
Il a des difficultés avec la discrimination auditive. Bon courage pour distinguer « You’re » de « Your ». Des années ont été nécessaires pour que la lecture devienne presque fluide. Alors est-ce judicieux de lui dire maintenant que que « she » se prononce « chi »
Et surtout dans quel but ?
C’est certes amusant de comprendre les chansons en anglais (quoique, pour certaines, j’ai un doute) Mais à part ça ? Qui dans sa vie quotidienne pratique ? Quelques métiers en ont besoin, ou les voyageurs. Si ça lui est indispensable un jour, je suis sure que la motivation le boostera à ce moment là.
Pour rendre mon billet d’humeur plus constructif, je vous propose quelques liens intéressants.
Ici vous trouverez une étude de l’Inserm sur la difficulté comparée des langues étrangères pour les dys :
Un peu similaire, un article de la croix :
L’avis d’une orthophoniste :
http://fondation-dyslexie.org/La-dyslexie-est-elle-un-frein-dans,260.html
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